La Fédération Européenne de la Banque Éthique et Alternative (FEBEA) a tenu sa 24e Conférence Annuelle du 30 septembre au 3 octobre derniers à Thoune (Suisse). L’événement était axé sur l’échange d’opinions d’experts concernant les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les acteurs de la finance éthique dans le contexte social et politique actuel de changement, ainsi que sur leur rôle dans l’avenir.
La Conférence Annuelle, placée sous le thème « Le prochain chapitre de la finance éthique », s’est tenue au siège de la Banque Alternative Suisse, organisatrice de l’événement aux côtés de la FEBEA, avec la collaboration de Banca Etica et de l’Union Européenne, ainsi que de Fonds d’Investissement Européens, du Crédit Coopératif, de la Frankfurt School of Finance and Management et de la Banque de Karditsa.
Selon l’organisation, plus de 150 personnes venues de 13 pays différents ont assisté à l’événement, dont la Belgique, la Grèce, la Suisse, la Pologne, l’Italie, l’Espagne, l’Autriche, la France, l’Irlande, l’Allemagne, la Roumanie, la Lituanie et l’Albanie.
La rencontre a débuté par l’Assemblée Générale de la FEBEA, suivie par la deuxième édition de la Rencontre des Jeunes Européens autour de la Finance Éthique. Les participants, âgés de moins de 35 ans, se sont concentrés sur le renforcement du réseau et l’élaboration d’une feuille de route pour les futures activités.
Le reste du programme comprenait des interventions d’orateurs internationaux tels que Roger Spindler, directeur de l’École de Design de Berne et Bienne et conférencier au Future Institute de Francfort ; Federica Ielasi, professeure d’Économie des Intermédiaires Financiers à l’Université de Florence et vice-présidente de Banca Popolare Etica ; ou encore Marek Hudon, professeur à la Solvay Brussels School of Economics and Management et à l’Université Libre de Bruxelles.
Bonne santé et réputation croissante
Le président de la FEBEA, Perú Sasia, a déclaré dans son discours que cette rencontre est « une fois de plus une excellente confirmation de la bonne santé de la FEBEA et de notre réputation croissante dans le monde entier, en particulier en Europe ». Il a affirmé que, cette dernière année, les membres de la Fédération ont continué à démontrer que « la finance éthique n’est pas seulement viable, mais essentielle ».
« Nous avons soutenu les économies locales, renforcé les coopératives, financé l’innovation sociale et accompagné les communautés en période de crise. Nous avons montré que les institutions financières peuvent être résilientes sans être extractives, rentables sans être prédatrices et ambitieuses sans renoncer à leurs valeurs », a conclu Sasia.
À propos de la FEBEA
Fondée à Bruxelles en 2001, la FEBEA regroupe 34 institutions financières de 17 pays européens afin de promouvoir la finance éthique et sociale à travers l’Europe. La Fédération s’engage à favoriser une société plus juste, durable et inclusive grâce à des outils tels que le partage d’informations, d’expériences et la coopération entre les réseaux nationaux et les professionnels de l’économie sociale et solidaire au sein de l’Europe et de l’Espace Économique Européen.